L’hiver du Parlement des mots : quels sont les mots auxquels nous voulons renoncer, qui nous dérangent, que nous voulons endormir ? L’assemblée du jour a suspendu quelques mots, en a revitalisé d’autres, porté un regard critique sur chacun d’entre eux, dans une ambiance aussi légère que sérieuse.
Sur un temps de midi, les participant(e)s ont partagé un mot qui les dérange ou qu’iels ne souhaitent plus et un mot auquel iels tiennent, qui leur semble utile, qui réjouit ou aide à penser. Chacun(e) a décortiqué un mot, l’a trituré et expliqué son choix.
Plutôt que de crise, parler de métamorphose, plutôt que de projet, préférer parler d’œuvre. Et si nous choisissons nos mots, pour mieux se préparer au monde en devenir ? C’est la question à propos de laquelle nous avons échangé avec notre invité du jour.
Une table, un thé et des gâteaux. Ambiance cabane, un peu comme dans une tente construite par des enfants au milieu du salon, Barbara de Radiguès parle de ce qui fait Grabuge pour elle, de manière pragmatique, en réfléchissant en termes de solutions et d’actes concrets.
Grabuge c’est un nom pour la collaboration avec Sophie, qui a émergé d’un long dialogue. Dedans, il y a RAGE et BOUGE dans mon lexique subjectif personnel. On y retrouve une candeur affirmée
Ouvrir des espaces, s’infiltrer dans les interstices, y poser des graines. Se pirater soi-même et pirater le monde. De soi au monde, semer des graines et tenter de les faire grandir.
Quels) espace(s) accorder dans nos pratiques aux questions liées au vivant et à la façon d’en prendre soin ? Lors de cet atelier éco-poétique virtuel, chaque participante a partagé à tour de rôle une réflexion personnelle, un texte, une histoire personnelle, une poésie, une image.